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la girouette
19 avril 2005

Oups

Cuite au Porto, toute seule... enfin presque... accompagnée au téléphone... 'cos you know I'm on fire when you come... enfin, j'veux dire, ça n'a rien à voir avec toi... c'est juste que j'écoute Bloc Party...
En fait, ça n'a rien à voir avec personne.
Bon... et puis, ça fait des semaines que je le tourne et le retourne dans ma tête, et je ne sais toujours pas comment le sortir. Alors allons-y. Profitons des effets éthyliques. C'est parti pour le bordel.

Je vis une vie comme je n'ai jamais vécu auparavant. Je peux être étalée sur mon lit à larver pendant des dizaines et des dizaines de minutes, la tête dans l'oreiller, en écoutant de la musique vénèr hyper fort, sans même sentir le malaise monter... juste à me dire "putain, je pourrais presque m'endormir si j'en avais pas autant les oreilles".
Je perds du temps, je perds du temps... et je me dis que j'y gagne à en perdre autant.

Tout le monde (tout le monde, c'est VRAIMENT tout le monde) me disait: "Tu verras, ça ira mieux quand tu rencontreras quelqu'un".
Et ça me foutait en boule. Mais est-ce que le monde entier attend qu'un jour quelqu'un vienne le sauver? Dans ma démarche à moi, la construction ça voulait dire: apprends à te connaître, apprends à t'accepter, et tu pourras enfin vivre une relation équilibrée.
Depuis, suite à l'épisode Compagnon Dans Le Taxi, j'ai réalisé que je n'étais pas du tout prête à partager, construire une intimité avec qui que ce soit. Me révéler, moi: avec mon âme, mon corps, mes névroses, mes lubies, mes essences, mes manies... moi-tout-moi.
Et depuis, bien sûr, comme à son habitude, la vie s'est montrée d'une ironie mordante. Toujours à vous contredire, toujours à tenter de vous convaincre que vraiment, la voie à suivre est à l'opposé de celle que vous avez décidé d'emprunter.

Je m'en fous, je suis sous anti-dépresseurs.

Et depuis, il y a eu le géographe, le photographe, le pote du pote, l'italo-belge... et l'amant (mais ce dernier fait désormais partie du paysage).
Et depuis, j'ai été aussi ferme qu'un matelas Epéda.

Et depuis, je vais toujours bien.

Plus de porto. Je suis passée au Martini Bianco. Mes doigts s'embrouillent sur le clavier. Je vais à -2 à l'heure. Yuck. C'est sec le Martini Blanc.

Je crois que je t'aimerai jusqu'à la fin. Mais je crois aussi que toi et moi ce ne sera jamais plus possible. Parce que tu renies le meilleur de toi. Et que c'est ça qui fait que tu es toi. Et que c'est ça qui te fait peur. Et que c'est ça que j'ai pris de toi. Et que c'est ça qui m'a aidée à devenir moi. Je ne t' en remercierai jamais assez. Parce que tu ne peux toujours pas l'entendre. Parce que tu ne veux pas. Parce que.
Et j'ai appris à me "pas assez" de toi (sans tourner le gaz ni me faire sauter les plombs). Ca a été dur.
Et jamais je ne crèverai le chat. Même si tu l'as appelée "ta fille". Celle que tu... bref.

Mise au point.
Je voulais faire le point, et je pensais à revoir mon père. Sauf que, sauf que... soudain, je me suis dit que tant qu'à remettre les choses dans l'ordre, autant procéder par ordre.
Et donc, je me suis dit qu'avant mon père, il serait bien plus judicieux de voir ma grand-mère. Sauf que (toi, la vie, tu t'appliques toujours à être ironique: je t'ai démasquée, Fantomas!), ma connection adsl n'a pas fonctionné de la journée. Never Mind (fans de Nirvana je vous tiens!), je ferai ma recherche pages blanches demain... après avoir désaoulé bien sûr... genre...

Allez, hop. Un autre Martini.
Ca me fait penser à Novembre. Quand tu m'avais appelée. Et que je t'apprenais qu'une telle se séparait de son mari. Et qu'une telle était enceinte. Et que tu m'avais dit: "Attends, je me ressers un Martini".
Et que je t'avais dit: "Mais ça tu ne peux pas l'entendre." Et que tu avais répondu: "Non, c'est sûr... non."

Merde. J'ai éternué. Et y'a du Martini plein mon clavier.

Et... Qu'est-ce qu'il va se passer après?... Whatever. C'est pas que je m'en fous. Au contraire.
La vie. Et toute son ironie. Et toute son incohérence. Et tous ses inattendus... J'attends de voir.

J'attends de voir.

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Commentaires
P
Pas vraiment la joie cette période.<br /> Je te découvre au fil de tes messages...et vraiment tu es touchante.<br /> Mouais j'ai été un peu indélicat dans mon blog....j'suis désolé ! J'vais essayer d'arranger ça. <br /> En tout cas moi j'aime bien le Martini Blanc aussi;-)
la girouette
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