C'est l'histoire d'une meuf

Bon, bon bon... gardons notre calme.
Il est 22:39, je n'ai pas fait ce que je voulais faire parce que j'ai trainé sur le net toute la journée.
En temps normal, j'aurais culpabilisé de la même manière, me serais sentie l'âme d'une loseuse, aurais fini par aller faire un tour sur ma banque online pour ajouter au constat navrant que vraiment, je fais que d'la merde...
Donc, restons calme. Pas de panique. C'est un dimanche bouseux de plus, comme les milliers d'autres vécus et comme les milliers à venir.

Il fait nuit, il faut se lever demain et reprendre le boulot. C'est la fin des vacances. Ok, ça aussi je connais.

Personne à mes côtés dont la présence soit un réconfort. Ca aussi je connais par coeur. Sauf que là, je ne me prends pas un rateau un pleine gueule parce que je dérange; je suis juste confrontée à l'absence totale de toute âme qui vive sous mon toît, à part le chat. Plutôt positive cette avancée non? Mais oui, mais oui, c'est que du positif tout ça.

Pas de panique donc. Pas de panique. Je gère.
Et de toutes façons, j'ai pas le choix.